Radiographies de la colonne lombaire (Indications / limitations)[left]
Les radiographies de la colonne lombaire ne démontrent que les structures osseuses. Les disques intervertébraux, la moelle épinière et les nerfs rachidiens sont des structures radiotransparentes et ne sont donc pas visibles sur les clichés standards.
Une vertèbre est une structure tridimensionnelle et la radiographie standard ne montre qu'une superposition des parties antérieures, moyennes et postérieures de cette vertèbre. Une lésion traumatique ou métastatique peut donc facilement passer inaperçu sur une radiographie standard. Cette superposition des structures n'existe pas pour l'imagerie en coupes (scanner et IRM) et ces techniques permettent une analyse plus détaillée des structures de la colonne lombaire.
Les indications les plus fréquemment mentionnées dans les demandes de radiographies de la colonne lombaire sont: "bilan arthrose", position ou/et intégrité de matériel chirurgical, anomalies morphologiques, fractures (tassements), recherche infection (spondylodiscite), recherche de métastases. Bien que la radiographie de la colonne lombaire ait une faible sensibilité dans la détection des pathologies infectieuse ou cancérologiques, elle est un passage obligé avant l'imagerie en coupe puisqu'elle constitue à la fois un élément du suivi et une cartographie anatomique.
Comme le disque intervertébral et la moelle épinière ou un nerf sont des structures qui ne se voient pas sur une radiographie standard, on comprend bien que l'on peut avoir une radiographie de la colonne lombaire tout à fait normale et une hernie discale ... invalidante! Seul le scanner (tomodensitométrie) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM) permettent de poser le diagnostic de hernie discale. La coupe IRM T2 sagittale de la colonne lombaire (voir ci-contre) illustre bien ces faits: tous les disques intervertébraux sont bien démontrés et l'on distingue parfaitement la moelle épinière baignant dans le liquide céphalorachidien.
Les atteintes infectieuses du rachis sont détectées beaucoup plus rapidement par l'imagerie en coupes (scanner et IRM) que par les radiographies standards.
Sur la base de la clinique ou selon l'importance du traumatisme, le médecin traitant peut être amené à demander un scanner pour détecter une lésion osseuse traumatique occulte. Cet examen tomodensitométrique permettra de mieux préciser l'aspect, la localisation et l'étendue de la lésion. Des reconstructions dans les trois plans de l'espace peuvent être effectuées afin de mieux planifier une intervention chirurgicale.
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