Le paludisme
Définition
Mode de transmission
Cycle parasitaire
Signes cliniques
Diagnostic biologique
Traitements
Prophylaxie
Définition
Le paludisme ou malaria est une maladie infectieuse dû à un parasite unicellulaire du genre plasmodium, transmise par des moustiques femelles du genre anophèle.
Il existe 4 espèces de plasmodium ou agents du paludisme humain :
Plasmodium falciparum : le plus répandu et le plus dangereux.
Plasmodium virax.
Plasmodium ovale.
Plasmodium malariae.
Mode de transmission
Alors que les moustiques mâles se nourrissent du nectar des fleurs, les femelles hématophages piquent, un repas sanguin nécessaire pour assurer la maturation des œufs.
La transmission n’est possible que dans les régions où il existe des anophèles vecteurs.
Cycle parasitaire
Les plasmodium subissent un cycle biologique complexe. Ils évoluent chez l’homme et chez l’anophèle.
Chez l’homme
Les plasmodium subissent une évolution en deux phases chez l’homme :
Hépatique : en piquent, le moustique infecté injecte avec sa salive, un grand nombre de parasites. Ceux-ci pénètrent dans les hépatocytes où ils se multiplient sans manifestation clinique.
Sanguine ou érythrocytaire : après cette période d’incubation d’une semaine, les parasites passent dans la circulation et pénètrent dans les hématies, les globules rouges éclatent, les parasites sont libérés et vont infestés d’autres globules rouges.
La lyse des globules rouges correspond à l’acmé de la fièvre.
Chez l’anophèle
Lors d’une piqûre chez un paludéen, le moustique absorbe les éléments parasitaires sanguins. Seuls les gamétocytes, après fécondation vont générer les sporozoïtes (formes infectantes) qui seront à leur tour inoculés à l’homme.
Signes cliniques
Les signes cliniques sont différents selon la gravité de la maladie.
Accès palustre de primo-invasion
La fièvre apparaît brutalement en quelques heures, on retrouve les signes de la fièvre : frisson, sueurs, céphalées.
Ces symptômes peuvent porter à tord son diagnostic en état grippal. C’est pourquoi tout symptôme fébrile au retour d’une région d’endémie palustre doit faire penser au paludisme. Cet accès palustre est considéré comme simple car il n’est associé à aucun signe de gravité. Il s’agit de signes cliniques et biologiques.
Accès pernicieux palustre ou neuro-paludisme
Le neuro-paludisme est une urgence médicale.
Plan physiopathologique
Multiplication rapide et massive des plasmodium falciparum dans les capillaires viscéraux du cerveau, mais du cœur, foie, poumons et reins entraînant une hypoxie (diminution de la quantité d’oxygène apporté dans les tissus par le sang) de ces viscères.
Plan clinique
Chez l’enfant : apparition de signes neurologiques, anémie grave, hypoglycémie, convulsions.
Chez l’adulte : trouble de la conscience, chute de la pression artérielle systolique, insuffisance rénale, coma.
Diagnostic biologique
Le diagnostic biologique repose sur la mise en évidence du plasmodium dans le sang :
Frottis sanguin.
Prélèvement de quelques gouttes.
Traitements
La mise au point d’un vaccin est difficile par la complexité antigénique du parasite.
Palustre simple
Le choix thérapeutique se limite à 3 antimalariques :
La méfloquine.
L’halofantrine.
Sel de quinine.
Si la souche plasmodiale est issue d’Asie ou d’Amérique du sud, on associe à l’antimalariques de la doxycycline.
Palustre pernicieux
Administration de quinine par voie intraveineuse.
Prophylaxie
La prévention est basée sur 3 actions :
Information sur le degré du risque de paludisme et des mesures préventives.
Mesures de protection contre les piqûres de moustiques : insecticide, répulsif, moustiquaire.
Chimioprophylaxie.